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La CAPL présente Perles d’Anjou

De haut en bas et de g. à dr : Michel Legeay, vice-président, Christian Blet, président de la CAPL, Patrick Brémaud, directeur adjoint jusqu’en 2022, Sébastien Beauvallet, directeur services céréales, Jean-Michel Mignot, DG, et Frédéric Acker, DG adjoint de la CAPL.

En cours de construction à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire), le site industriel Perles d’Anjou, de la CAPL, pourra accueillir jusqu’à 12 000 tonnes de graines alimentaires protéinées. Dès cet été, la récolte de quinoa y sera entreposée et séchée.

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« Nous travaillons sur Perles d’Anjou depuis deux ans et demi et ce projet représente un investissement de 15 M€ », a rappelé Jean-Michel Mignot, directeur général de la CAPL lors d’un point d’étape mercredi 24 mai.

En chantier à Longué-Jumelles, dans l’est du Maine-et-Loire, ce site est dédié aux graines alimentaires protéinées (quinoa, lentilles, pois chiches, sarrasin, millet, œillette, psyllium). Il a vocation à remplacer celui de Brissac-Quincé. Avec une capacité de 12 000 t, il permettra aussi à la CAPL d’accompagner le développement de ces productions et d’intervenir en prestation de service.

Opérationnel à 100 % pour la récolte 2024

Concrètement, les travaux de terrassement, de voirie et de réseaux lancés en mars 2022 sont aujourd’hui terminés. Les tunnels de séchage sont également prêts, ils seront utilisés cet été pour la récolte de quinoa (plus ou moins 3 000 t/an). En parallèle, le chantier se poursuit avec la construction d’un bâtiment d’agréage, d’une usine de triage (deux lignes), des silos de stockage et d’un séchoir.

© A. MABIRE - Le site sera constitué d’un bâtiment d’agréage (à l'entrée), d’une usine de triage (à gauche sur la maquette), avec silos de stockage et séchoir, de 7 tunnels de séchage des caissons (au centre) et d'une aire de stockage des caissons (à droite).

La mise en route de ces installations sera effective en juillet 2024 et « le site de Brissac-Quincé définitivement fermé fin 2025 », précise la direction.

Un projet qui fait appel au financement participatif

Unique dans l’Ouest, Perles d’Anjou est l’un des investissements les plus lourds jamais engagés par la CAPL. Face à l’enjeu, la coopérative a reçu le soutien d’Alter Eco, société d’économie mixte qui assure le portage immobilier du projet à hauteur de 7 M€.

« La CAPL est locataire sur 20 ans avec une possibilité de rachat à mi-parcours. Nous devrions être au rendez-vous d’ici 6 ou 7 ans », estime Jean-Michel Mignot, avant de souligner que ce projet fait aussi appel à du financement participatif. De fait, la SCIC Perles d’Anjou permet aux adhérents, salariés, partenaires et particuliers d’investir dans le site de Longué-Jumelles. L’objectif étant de rassembler 2 M€.

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